ACTIONS PCF DANS NOTRE SECTEUR 2ème ET 3ème

Devant le chantier des "Docks Libres"
13002 - Marseille

Lundi 13 Janvier à 6h

Lettre ouverte des jeunes du parc Bellevue

Parfois les médias parlent de jeunes en perte de repères, nous décrivant comme des personnes ayant fait un choix de vie négatif. Le choix de la facilité, de l'argent malhonnête, ou de l'oisiveté. Certains politiques nous désigne à la vindicte populaire et font de nous des parasites, des moins que rien, niant nos droits, nos aspirations tout en se foutant de notre humanité.
Car oui, et n'en déplaise à certains, nous sommes des jeunes d'un quartiers populaire de Marseille et cela nous le revendiquons comme une fierté et non comme un stigmate !
Nous sommes des femmes et des hommes et cela implique des choses que beaucoup taisent: nous rêvons, nous avons des projets, nous avons des opinions, nous aimons nos familles et nos amis et nos familles et nos amis nous aiment !!!
Plus qu'ailleurs nous souffrons de ce manque de considération, de cette relégation perpétuelle qui finit par se transformer en réclusion à ciel ouvert.
Nous souffrons de ce manque d'empathie ou plutôt de cette antipathie réflexe gravée dans l'inconscient collectif comme une insulte faîtes aux valeurs dont se targue le pays des droits de l'homme !
Nous souffrons de ce manque cruel de perspectives et d'opportunités que la discrimination de masse et le mépris institutionnel ont érigé en système !
Nous souffrons de ce que les gens croient savoir de nous. Mais cette souffrance nous la vivons avec la dignité qui nous caractérise et nous ne nous complaisons pas dans la victimisation !
Cette réflexion globale est à replacer dans son contexte et de l'endroit d'où l'on parle. Le Parc Bellevue est bien connu des Marseillais, et il partage avec de nombreux autres quartiers le fait d'être devenu le symbole de l'inégalité en France, et le symbole de cette contradiction entre les discours qui prônent la mixité sociale, l'égalité et la justice sociale et les pratiques individuelles ou institutionnelles du quotidien. De là notre appel pose un certain nombre de questions à l'ensemble de la société :
Peut on s'intégrer dans le rejet ???
Peut on s'insérer socialement dans la relégation et les discriminations ???
Toute réflexion sérieuse finit par aboutir a une action, et pour lier les actes à la parole nous envisageons un blocage du chantier des "Docks Libres". Cette action ne vient pas du néant et elle n'est pas l'expression d'une propension à l'agressivité ou à l'hostilité de la part des jeunes de notre quartiers !!! Cette démarche doit mettre en lumière le fait que NOUS EXISTONS !
Et qu'après avoir épuisé toutes les voies de la diplomatie, après avoir déployer des trésors de courtoisie et d'écoute, nous ne pouvons plus attendre, nous ne pouvons plus nous contenter de promesses sans lendemain ou d'une hypothétique prise de conscience. Nous arrivons au bout du dialogue de sourds et du mépris et nous réclamons cette égalité de traitement inscrite dans la constitution.
Nous exigeons que les demandes d'emploi de notre quartier soient examinées sérieusement et si possible avec bienveillance !
Nous voulons vivre dignement et travailler !
Nous voulons que les quotas préconisés par la Charte Nationale d'Insertion soient rehaussés et appliqués !
Nous voulons que le autorités s'implique et soutiennent notre démarche citoyenne !
Nous voulons que Nexity comprenne l’obscénité de ce chantier pharaonique au porte du quartier et dont nous sommes exclus !
Ce chantier sous nos yeux est comme le mirage d'une fontaine au milieu du désert pour les assoiffés que nous sommes! Assoiffés d'égalité et de justice sociale. Nous n'avons rien contre les travailleurs étrangers qui peuplent ce chantier, mais nous ne voulons pas être les victimes expiatoires du marché et de l'inexistence de l'Europe politique. Cette Europe qui devait se construire sur l'harmonisation fiscale, salariale, sociale et démocratique. Cette Europe qui n'est qu'un vaste marché de la concurrence entre les peuples, entre les pauvres !
Lundi 13 Janvier est la date du rendez vous que nous fixons avec toutes celles et ceux qui croient encore que le droit au travail est un droit inaliénable, que la Justice Sociale n'est pas qu'une tournure de phrase emphatique, que la discrimination de masse est une abomination !
Nous en appelons à toutes les bonnes volontés pour nous soutenir dans ce combat !
Les jeunes du parc Bellevue,

soutenus par le Collectif des Quartiers Populaires de Marseille et environs (CQPM)

Le PCF du 2e arr. de Marseille interpelle l’État

SNCM. Les communistes demandent au gouvernement d’affronter l’Europe.
Par communiqué la section communiste du 2e arrondissement et Port appelle le gouvernement à « cesser de tergiverser » sur le dossier de la SNCM.
Considérant que « le Ministre des transports doit mettre un terme aux atermoiements qui laissent à penser que si l’on voulait couler la SNCM on ne si prendrait pas autrement », les communistes du 2e et Port affirment qu’il faut tout mettre en oeuvre pour sauver « ce patrimoine maritime qu’est la SNCM. »
Pointant du doigt « la privatisation par la droite » de la société qui a contribué à la placer en si mauvaise posture aujourd’hui, ils n’épargnent pas non plus le fonctionnement libéral de l’Union européenne qui promeut la concurrence et menace le service public de continuité territoriale.
La section PCF souligne : « l’intérêt et l’avenir de plus de 2.000 marins est en jeu »et demande en conséquence au gouvernement de mettre tout le poids de la France dans la balance au niveau européen en affirmant son refus d’exiger de la SNCM le remboursement de plusieurs millions d’euros.
« Le plan de sauvetage n’apporte pour l’heure aucune assurance pour le maintien d’une entreprise nécessaire à la continuité territoriale avec la Corse, à son développement et à celui de Marseille », poursuivent les communistes du 2e et Port.
C’est pourquoi ils appellent « les habitants actifs et retraités » à ne pas rester spectateurs d’un naufrage annoncé mais au contraire à s’impliquer « avec les marins et les travailleurs du Port dans la défense de ce patrimoine maritime qu’est la SNCM. »
La Marseillaise, le 24 décembre 201

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