dimanche 2 mars 2014

samedi 1 mars 2014

DROIT AU BUT AVEC LE FRONT DE GAUCHE

2e secteur de Marseille (2e et 3e arr.). Droit au but avec le Front de gauche

Marie Batoux, tête de liste dans les 2e et 3e arrondissements était hier avec Jean-Marc Coppola sur un terrain de foot pour parler équipements sportifs.
Terrain de campagne inédit hier pour Marie Batoux (PG), candidate du Front de gauche dans les 2e et 3e arrondissements : un espace sportif à l’ombre… de la passerelle de l’autoroute, boulevard de Strasbourg.
« On veut sortir la politique des lieux de réunions. On veut la remettre sur la place publique », explique la tête de liste qui juge « hallucinants » l’état et l’emplacement du terrain de foot. « Peut-on imaginer un endroit plus minable à réserver aux jeunes pour faire du sport ? C’est le témoignage d’un projet de société contraire au nôtre », indique-t-elle.
Elle donne symboliquement le coup d’envoi avec Jean-Marc Coppola, venu la soutenir, d’un match entre jeunes du quartier. L’élu des quartiers Nord qui conduit les listes « Marseille à gauche, l’humain d’abord dans notre ville », jugent également indignes les conditions offertes aux habitants pour la pratique sportive.
« Faire payer à l’OM le loyer qu’il doit »
« Alors que le sport est fait pour s’oxygéner, on cantonne les jeunes dans le bruit et le gaz carbonique. C’est la marque du mépris avec lequel la Ville traite les habitants des quartiers populaires dans ce secteur le plus pauvre de Marseille », dénonce-t-il.
Pour changer de politique il faut des moyens supplémentaires et le candidat du Front de gauche en a conscience. « Pour réhabiliter et créer de nouveaux équipements sportifs, commençons, au lieu de vouloir vendre le Stade, à faire payer à l’OM le loyer que le club doit. Moi je disais 11 millions d’euros, la cour des comptes dit pour sa part 9 millions. Allons-y ! »
Ce parti-pris pour des équipements sportifs publics, de proximité, accessibles à tous relève pour Marie Batoux d’une logique qui traverse toutes ses propositions : « rendre la ville au peuple. »
Ainsi s’étrangle-t-elle à l’évocation d’un centre de vacances privé dans le parc de l'ex maternité de la Belle-de-Mai. Elle, y verrait plutôt un espace familial avec « pourquoi pas des jardins partagés ? »
« Ce secteur manque de lieux ouvert à tous, même les associations d’insertion peinent à trouver des locaux. Il faut des moyens et redonner sa place au mouvement associatif », plaide Marie Batoux.
Possible de faire mieux
Pendant ce temps les jeunes sur le terrain se dépensent sans compter « même s’il y a souvent des blessures sur ce goudron pourri. »
Mehdi, 23 ans et habitant de la Joliette, estime qu’en attendant un vrai terrain des améliorations simples pourraient être apportées : « avoir des filets dans les cages, un bord de terrain entretenu… »
Que pense-t-il des propositions du Front de gauche en matière d’équipements sportifs ? « Franchement ça passe ! » sourit-il.
La Marseillaise, le 26 février 20142e secteur de Marseille (2e et 3e arr.). Droit au but avec le Front de gauche

MARE BATOUX PRÉSENTE LA LISTE DU 2ème ET 3ème

Front de gauche à Marseille. Marie Batoux présente sa liste dans les 2e et 3e arr.
La campagne du Front de gauche bat son plein, notamment dans le 2e secteur (2e et 3e arrondissements) où la chef de file, Marie Batoux (PG), a présenté sa liste. « Ici à Marseille, la finance a fait main basse sur la ville. Jean-Claude Gaudin l’a vendue bout par bout pour laisser la place aux multinationales qui font des bénéfices sur notre dos et délocalisent. Quand nous revendiquons une autre politique, on nous répond que les élus ne peuvent rien. Et les Marseillais se détournent de ceux qui ne viennent les voir que pour les élections », expliquaient les candidats pour définir leur démarche.
L’officialisation de la liste a eu lieu devant l’Hôtel-Dieu. Un lieu pas choisi au hasard. « L’Hôtel-Dieu, monument historique, a été transformé en hôtel de luxe par une multinationale. Il aurait pu devenir un lieu ouvert à tous, Marseillais et touristes ! Mais non ! On nous dépossède de notre histoire. Si Marseille doit être une ville accueillante, le tout-tourisme et le tout-commerce ne font pas une politique économique viable en termes d’emploi et le développement doit profiter à tous ! » Une orientation en parfait contre-pied avec celle de la droite au pouvoir à Marseille depuis 19 ans.
La Marseillaise, le 21 février 2014
 Front de gauche à Marseille. Marie Batoux présente sa liste dans les 2e et 3e arr.