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vendredi 7 mars 2014
jeudi 6 mars 2014
dimanche 2 mars 2014
samedi 1 mars 2014
DROIT AU BUT AVEC LE FRONT DE GAUCHE
2e secteur de Marseille (2e et 3e arr.). Droit au but avec
le Front de gauche
Marie Batoux, tête de liste dans
les 2e et 3e arrondissements était hier avec Jean-Marc Coppola sur un terrain
de foot pour parler équipements sportifs.
Terrain
de campagne inédit hier pour Marie
Batoux (PG),
candidate du Front de gauche dans les 2e et 3e arrondissements : un espace
sportif à l’ombre… de la passerelle de l’autoroute, boulevard de Strasbourg.
« On veut sortir la politique des
lieux de réunions. On veut la remettre sur la place publique »,
explique la tête de liste qui juge «
hallucinants » l’état
et l’emplacement du terrain de foot. «
Peut-on imaginer un endroit plus minable à réserver aux jeunes pour faire du
sport ? C’est le témoignage d’un projet de société contraire au nôtre »,
indique-t-elle.
Elle
donne symboliquement le coup d’envoi avec Jean-Marc
Coppola, venu la soutenir, d’un match entre jeunes du quartier.
L’élu des quartiers Nord qui conduit les listes « Marseille à gauche, l’humain d’abord
dans notre ville », jugent également indignes les conditions
offertes aux habitants pour la pratique sportive.
« Faire payer à l’OM le loyer
qu’il doit »
« Alors que le sport est fait
pour s’oxygéner, on cantonne les jeunes dans le bruit et le gaz carbonique.
C’est la marque du mépris avec lequel la Ville traite les habitants des
quartiers populaires dans ce secteur le plus pauvre de Marseille »,
dénonce-t-il.
Pour
changer de politique il faut des moyens supplémentaires et le candidat du Front
de gauche en a conscience. «
Pour réhabiliter et créer de nouveaux équipements sportifs, commençons, au lieu
de vouloir vendre le Stade, à faire payer à l’OM le loyer que le club doit. Moi
je disais 11 millions d’euros, la cour des comptes dit pour sa part 9 millions.
Allons-y ! »
Ce
parti-pris pour des équipements sportifs publics, de proximité, accessibles à
tous relève pour Marie
Batoux d’une
logique qui traverse toutes ses propositions : « rendre la ville au peuple. »
Ainsi
s’étrangle-t-elle à l’évocation d’un centre de vacances privé dans le parc de
l'ex maternité de la Belle-de-Mai. Elle, y verrait plutôt un espace familial
avec « pourquoi pas des jardins partagés ?
»
« Ce secteur manque de lieux
ouvert à tous, même les associations d’insertion peinent à trouver des locaux.
Il faut des moyens et redonner sa place au mouvement associatif », plaide Marie Batoux.
Possible de faire mieux
Pendant
ce temps les jeunes sur le terrain se dépensent sans compter « même s’il y a souvent des blessures
sur ce goudron pourri. »
Mehdi, 23
ans et habitant de la Joliette, estime qu’en attendant un vrai terrain des
améliorations simples pourraient être apportées : « avoir des filets dans les cages, un
bord de terrain entretenu… »
Que
pense-t-il des propositions du Front de gauche en matière d’équipements
sportifs ? « Franchement ça passe ! » sourit-il.
La Marseillaise,
le 26 février 2014
MARE BATOUX PRÉSENTE LA LISTE DU 2ème ET 3ème
Front de gauche à Marseille. Marie Batoux présente sa
liste dans les 2e et 3e arr.
La campagne du Front de gauche bat son plein, notamment dans le 2e secteur
(2e et 3e arrondissements) où la chef de file, Marie Batoux (PG), a
présenté sa liste. « Ici à Marseille, la finance a fait main basse sur
la ville. Jean-Claude Gaudin l’a vendue bout par bout pour laisser la place aux
multinationales qui font des bénéfices sur notre dos et délocalisent. Quand
nous revendiquons une autre politique, on nous répond que les élus ne peuvent
rien. Et les Marseillais se détournent de ceux qui ne viennent les voir que
pour les élections », expliquaient les candidats pour définir leur
démarche.
L’officialisation de la liste a eu lieu devant l’Hôtel-Dieu. Un lieu pas choisi
au hasard. « L’Hôtel-Dieu, monument historique, a été transformé en
hôtel de luxe par une multinationale. Il aurait pu devenir un lieu ouvert à
tous, Marseillais et touristes ! Mais non ! On nous dépossède de notre
histoire. Si Marseille doit être une ville accueillante, le tout-tourisme et le
tout-commerce ne font pas une politique économique viable en termes d’emploi et
le développement doit profiter à tous ! » Une orientation en parfait
contre-pied avec celle de la droite au pouvoir à Marseille depuis 19 ans.
La Marseillaise, le 21 février 2014
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